Le dress-code en entreprise a bien évolué au cours de ces dernières années. En effet, on observe le déclin du dress-code formel : costume cravate pour les hommes et tailleur pour les femmes.
L’apparition des nouvelles technologies, des startups, ainsi que le rajeunissement des salariés a entraîné un changement du dress-code en entreprise afin d’adopter un style beaucoup plus décontracté et casual. La nouvelle génération souhaite se sentir à l’aise dans sa tenue pour travailler. Travailler sept heures dans un bureau demande de se sentir confortable pour effectuer ses missions avec efficacité. L’autorisation d’un dress-code décontracté améliore grandement le bien-être et donc la productivité des salariés. Effectivement, les jeunes veulent travailler pour des entreprises qui respectent leurs valeurs, leur qualité de vie et leur bien-être. Aussi, pouvoir s’habiller comme ils le souhaitent leur permet d’affirmer leur personnalité, de se sentir confiant, légitime et maître de soi dans un environnement règlementé. Au sein de l’entreprise, ces travailleurs souhaitent prendre position et affirmer un état d’esprit fort ainsi que leur identité.
Cependant, même si l’on observe un grand assouplissement des règles vestimentaires en entreprise, certaines institutions imposent des règles explicites afin de crédibiliser, marquer la fonction, la maîtrise ou l’excellence. En effet, le code du travail français indique que l’employeur a le droit d’imposer un certain accoutrement sous réserve qu’il soit justifié par la nature de la mission à effectuer : raisons de sécurité (BTP, industrie), raisons d’hygiène (hôpitaux, restauration, agroalimentaire), raisons d’image de marque (banque, assurance, luxe).
Lorsqu’un dress-code explicite n’est pas énoncé, des règles implicites de normes, pratiques et usages sont tout de même à respecter. Naturellement, une entreprise est en droit d’imposer le port de vêtements propres et décents à ses employées (les vêtements sales, déchirés, ou encore indécents sont interdits).
