Emmanuel Macron doit présenter ce lundi ses nouvelles idées en ce qui concerne les « nouvelles opportunités économiques » françaises. En effet, il s’agit d’accompagner « l’ubérisation » de certains secteurs, à savoir l’arrivée d’acteurs qui utilisent les nouvelles technologies et bousculent les entreprises traditionnelles afin de créer « plus de croissance et d’emplois que de désordre ».
Micro-entreprises : « moralement et politiquement essentielles »
Vendredi, le ministre avait assuré que la création d’entreprises individuelles constituait « un ressort de croissance d’activité pour nos concitoyens qui est absolument formidable », qualifiant les microentreprises de « moralement, politiquement essentielles ». Macron a ainsi pu échanger avec de jeunes créateurs d’entreprises financés par l’ADIE, qui lui ont fait part de leurs expériences et de leurs difficultés.
« Dans notre société, vous avez beaucoup de femmes et d’hommes qui n’en peuvent plus d’être dans des situations précaires, qui n’arrivent plus à retrouver un emploi et qui, pour rebondir, pour construire leur dignité, leur propre avenir, sont prêts à prendre les risques de l’entrepreneur et donc créer leur entreprise », a dit Emmanuel Macron, en mettant en avant le fait « d’avoir des dispositifs simples », « un mécanisme d’accompagnement » comme l’ADIE et « du microcrédit ».
Vers moins de contraintes
Macron a annoncé qu’il désire augmenter les plafonds de prêts de 10.000 euros pendant 5 ans à 12.000 euros pendant 7 ans pour une entreprise, et de 3.000 à 5.000 euros pour une personne physique.
Le ministre s’est dit choqué par les rigidités et les contraintes que peuvent rencontrer les porteurs de projets. Il cite comme exemple, « devoir avoir un local pour développer une activité de garde à domicile, devoir avoir tel diplôme alors que ce qu’on fait n’est pas couvert par ledit diplôme ».
Ces rigidités sont « au coeur du projet que je suis en train de porter pour les nouvelles opportunités économiques », dont les premières pistes seront présentées lundi à Bercy, a annoncé le ministre de l’économie.
Source : Challenges