La numérisation de l’économie touche tout le monde et se multiplie dans des domaines variés tels que le transport de personnes (Blablacar, Uber…) ou de colis (You2You, GoGoRunRun…), le « coavionnage » (Wingly), la finance (crowdfunding, Bitcoin…), la location de logements (AirbnB), le partage de livres (Booxup) ou encore… de canapés (Couchsurfing).

Face à cette digitalisation de l’économie, beaucoup d’expressions fleurissent et parfois il n’est pas facile de s’y retrouver, alors on vous explique tout !

Ubérisation

L’expression a été pour la première fois utilisé par Maurice Lévy, PDG de Publicis, qui craignait de se faire « ubériser » par la concurrence. Cette expression nous provient évidemment de la société Uber, l’application de véhicules de tourisme avec chauffeur qui fait beaucoup concurrence aux taxis. En effet, le recours à des travailleurs indépendants et non salariés engendre la colère de ces derniers, les accusant ainsi de concurrence déloyale. L’ubérisation traduit l’émergence de professionnels d’un nouveau genre, concurrençant les modèles traditionnels grâce à la combinaison d’outils technologiques, et de l’auto-entrepreneuriat.

Digitalisation

Ou encore numérisation de l’économie. Cela se traduit par le développement massif des entreprises offrant un service via une application ou un site internet (on peut citer Uber, Airnb, blablacar, et bien d’autres). En 2014, 60% des Français s’étaient déjà offert un bien ou un service en ligne. Mais cette numérisation n’a pas que des adeptes, certains affirment que cela va conduire à la destruction d’emploi.

Crowdfunding

Ce mot anglais peut se traduire par « financement participatif« . Elle permet à une personne de s’engager financièrement dans un projet qui attire son attention, via une plateforme internet. Le crowdfunding peut se faire sur la base du don, d’un investissement (soit celui-ci n’a aucun retour ou soit une contrepartie matérielle peut être proposé au donateur) ou même d’actions.

Consommation collaborative

On peut la définir comme le partage de biens et de services ainsi que la mise en commun de ceux-ci. Cela vise à ce que les individus puissent profiter d’un bien sans en être le propriétaire (Uber avec ses VTC ou Airbnb avec ses chambres). Pour environ 58% des Français, cette économie représente le nouveau mode de consommation du XXIè siècle.

Economie de partage

Elle compte l’ensemble des acteurs nés de la consommation collaborative. Les deux exemples les plus connus sont Airbnb et Blablacar. Il s’agit d’un modèle économique destiné à créer de la valeur en s’appuyant sur une mutualisation des bien, des services, des espaces ou encore des outils pour favoriser leur usage plutôt que leur possession. Grâce à l’essor des nouvelles technologies (applications mobiles sur smartphones et tablettes notamment), les agents économiques s’organisent en réseaux ou en communautés, via des plateformes dédiées, afin de partager leurs ressources. Ces plateformes veulent aussi sécuriser les échanges, grâce à un système d’avis d’utilisateurs et de contrôles internes.

Source: Le Figaro

 

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