Le tourisme se porte bien et recrute
Dans les hébergements collectifs touristiques de France métropolitaine,
la fréquentation de la saison d’hiver 2017-2018 est supérieure de 7,8 %
à celle de l’hiver 2016-2017. La bonne nouvelle est que le tourisme se porte bien en 2018.
En Île-de-France, elle atteint un niveau record grâce à une forte hausse,
d’ampleur comparable à celle de l’hiver précédent.
En province, l’activité touristique est également dynamique,
que ce soit dans les stations de ski, dans l’espace urbain ou sur le littoral.
La fréquentation de la clientèle non résidente s’accroît davantage
que celle de la clientèle résidente : + 13,6 % contre + 5,6 %,
amplifiant ainsi la tendance de l’hiver précédent.
Elle traduit en partie un phénomène de rattrapage par rapport à
la période qui a suivi les attentats en France.
L’embellie se poursuit en Île-de-France et dans l’espace urbain de province
Lors de la saison d’hiver de décembre 2017 à mars 2018,
la fréquentation des hébergements collectifs touristiques,
mesurée en nombre de nuitées, progresse fortement en France métropolitaine
(+ 7,8 % par rapport à l’hiver précédent, après une hausse de 1,6 % un an plus tôt).
La hausse est nette dans l’hôtellerie (+ 5,0 %),
qui représente les deux tiers de l’offre hivernale.
Elle est encore plus marquée dans les autres hébergements collectifs touristiques
(+ 13,7 %), effaçant largement le léger repli de l’hiver précédent.
Tous hébergements confondus, l’espace urbain accueille 59 % des nuitées hivernales,
dont la moitié en Île-de-France. Dans cette région, le nombre de nuitées
progresse de 10,4 % en un an, soit une hausse comparable à celle de l’hiver précédent.
En Île-de-France, la clientèle non résidente revient massivement
(+ 13,5 % après + 14,9 % auparavant), si bien que la fréquentation se partage
à parts pratiquement égales entre clientèle résidant en France et clientèle
venant de l’étranger. Paris reste le fer de lance de l’attractivité touristique française.
En province, la fréquentation touristique progresse, contrairement à l’hiver précédent.
Tous les espaces sont concernés. Notamment, les stations de ski gagnent 7,9 % de nuitées
et les villes 6,3 %. La fréquentation augmente aussi sur le littoral (+ 5,0 %)
et dans les autres espaces (+ 8,4 %), bien que moins fréquentés en cette saison.
Retour de la clientèle dans les stations de ski
Les massifs de haute montagne ont bénéficié de bonnes conditions d’enneigement
lors des congés de Noël 2017 et au premier trimestre 2018.
La fréquentation est particulièrement dynamique en décembre 2017
et en mars 2018. Cependant, cette forte hausse des nuitées ne suffit pas
à compenser la baisse très marquée de l’hiver précédent (− 8,9 %).
Ainsi, la fréquentation de l’hiver 2017-2018 reste encore en deçà
du niveau atteint lors de l’hiver 2015-2016.
Dans les stations de ski, en hiver, les autres hébergements collectifs
touristiques accueillent les trois quarts des nuitées.
Ils profitent en premier lieu du retour de la clientèle (+ 10,2 %).
La hausse est nettement moins marquée dans l’hôtellerie (+ 1,3 %),
mais néanmoins en rupture après le fort repli de l’hiver précédent (− 9,1 %).
Tous les massifs bénéficient d’une amélioration.
La fréquentation touristique augmente de façon importante dans les Pyrénées (+ 12,6 %).
Dans les Alpes (+ 7,5 %), elle est variable selon les massifs :
peu élevée dans les vallées de la Tarentaise et de la Maurienne
(+ 2,2 % et + 3,7 %) mais beaucoup plus forte dans les autres stations,
en particulier dans le reste de la Savoie (+ 20,1 %). Le Massif central,
le Jura et les Vosges, avec de bonnes conditions d’enneigement,
profitent également d’une fréquentation plus forte que l’hiver précédent.
Une progression dans toutes les régions, sauf en Corse
Dans l’ensemble de la province, la fréquentation touristique
progresse de 6,8 %, portée par le succès des autres hébergements
collectifs touristiques.
L’augmentation est particulièrement forte dans les Pays de la Loire (+ 15,9 %),
grâce en partie à l’ouverture de quelques grands établissements
dans le courant de l’année 2017. Toute la région bénéficie
de cet engouement : + 12,5 % pour le tourisme urbain et plus de + 20 % ailleurs
(littoral et autres espaces). Deux autres régions de province sont
très dynamiques : le Grand Est (+ 9,0 % de nuitées), où le tourisme
hivernal a un profil assez urbain, et l’Occitanie (+ 8,8 %)
qui offre au contraire une plus grande variété de destinations
touristiques (espace urbain, stations de ski, littoral).
La fréquentation augmente également de manière soutenue
dans quatre régions aux profils très différents : + 7,3 %
en Provence-Alpes-Côte d’Azur, région avec une offre diversifiée ;
+ 6,6 % en Auvergne-Rhône-Alpes, grâce à la bonne saison d’hiver
dans les stations de ski ; + 6,2 % en Nouvelle-Aquitaine
et + 5,9 % en Centre-Val de Loire.
La hausse de fréquentation est moindre en Normandie, en Bretagne,
en Bourgogne-Franche-Comté et dans les Hauts-de-France.
En effet, la fréquentation stagne sur le littoral breton
et baisse sur celui des Hauts-de-France. En Bourgogne-Franche-Comté,
l’augmentation est très modérée dans l’urbain. En Normandie,
le faible dynamisme sur le littoral se cumule avec une baisse
du tourisme dans l’espace urbain. Enfin, la Corse, au tourisme
hivernal modeste, subit une baisse de 3,9 % de sa fréquentation,
contrecoup d’une saison d’hiver 2016-2017 très dynamique.
Le retour de la clientèle non résidente se confirme
La fréquentation des touristes non résidents augmente de 13,6 %
durant l’hiver 2017-2018 par rapport à la saison précédente.
Les résidents sont également plus nombreux, mais la hausse
est moins spectaculaire (+ 5,6 %). Cependant, elle est continue
depuis quatre saisons pour cette clientèle plus stable.
Dans tous les types d’espaces touristiques, le nombre de nuitées augmente
plus pour la clientèle en provenance de l’étranger que pour celle résidant en France.
C’est particulièrement vrai dans l’espace urbain qui regroupe
les deux tiers des nuitées de non-résidents. Ainsi, pour ces touristes,
l’Île-de-France est toujours plus attractive.
Par ailleurs, la fréquentation des non-résidents augmente
de 15,4 % dans l’espace urbain de province.
Dans les stations de ski, après une mauvaise saison d’hiver 2016-2017,
la fréquentation des non-résidents rebondit (+ 10,6 %)
et permet de retrouver un niveau de nuitées pour cette clientèle
proche de celui de l’hiver 2015-2016.
Elle augmente aussi sensiblement sur le littoral
et dans les autres espaces touristiques,
même si la clientèle en provenance de l’étranger fréquente
peu ces destinations en hiver.
Le secteur touristique recrute
Avec ces chiffres positifs, le secteur touristique recrute
principalement pour les métiers de valet / femme de chambre,
réceptionniste, cuisinier, serveur, chef de rang.
Il y a beaucoup de postes de saisonniers intérim disponibles
partout en France mais aussi des CDI. Si vous cherchez un
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