Dans la nuit de dimanche à lundi, un salarié de Renault s’est pendu sur son lieu de travail à l’usine de Cléon en Seine-Maritime. Âgé de 35 ans et père de deux enfants, le mécanicien a laissé dans l’usine deux lettres : une à l’attention de la direction et une autre à destination de sa famille.

Dans la lettre destinée à l’entreprise dirigée par Carlos Ghosn, le salarié a écrit : « merci Renault. Merci ces années de pression (…). Le droit de grève n’existe pas. Ne pas protester sinon gare. La peur, l’incertitude de l’avenir sont de bonne guerre, paraît-il ? Tu expliqueras ça à mes filles, Carlos »

En poste depuis 2000 dans cette usine, l’ouvrier faisait l’objet de pressions (menace de le faire redescendre en équipe de jour avec une perte financière importante) de la part de la direction depuis qu’il été impliqué dans les grèves contre le projet d’accord compétitivité-emploi, a déclaré un délégué CGT.

Previous post

Prévisions d'embauche à la baisse pour les cadres

Next post

Quelle formation pour devenir conducteur de travaux du BTP ?