D’après un rapport de l’Inspection générale des Finances, des Services judiciaires et des Affaires sociales, le service public et plus particulièrement le Ministère de la Justice, emploierait plus de 40 000 personnes non déclarées.
Selon la chancellerie, ces personnes seraient en cours de régularisation. Ces « collaborateurs occasionnels du service public » seraient plus de 40 500 pour le Ministère de la Justice.
Qui sont-ils ?
Ces collaborateurs (interprètes, experts, médiateurs…) sont en réalité considérés comme des prestataires qui sont rémunérés à l’heure. Selon le rapport, cette pratique serait très ancienne, toutefois, en cas de poursuites judiciaires collectives, le coût pour les finances publiques, s’élèveraient à un demi-milliard d’euros.
Des plaintes ont déjà vu le jour comme celles de certains traducteurs-interprètes. Selon leur avocat, Me David Dokhan au micro de la radio France Inter, «Ce sont des personnes qui travaillent exclusivement sur réquisition des autorités de police ou judiciaires. C’est 100% de leur activité professionnelle».
Vers une régularisation ?
La régularisation de ces personnes engendrerait un coût très élevé pour l’Etat mais également pour ces collaborateurs occasionnels. En effet, leur salaire sont majorés de 30% en l’absence de tout prélèvement comme le note le rapport.