Qapa.fr s’est penché sur la délicate question « que faire si mon N+1 se trompe ? ». Ce sondage, auquel vous avez répondu la semaine dernière sur le site www.qapa.fr/news, révèle que les travailleurs osent donner leur avis et que les supérieurs hiérarchiques réagissent vraiment différemment en fonction de leur sexe.
Voici tous les résultats, et certains sont surprenants !
Les N+1 femmes plus à l’écoute que les hommes
Les femmes dirigeantes ou responsables sont-elles plus à l’écoute de leurs collègues que les hommes ? Le fait est que 98% des N+1 femmes demandent l’avis de leurs subordonnés (33% très souvent et 65% plus rarement) alors que les N+1 masculins ne sont que 57% dans ce cas (29% très souvent et 28% plus rarement). Ainsi, 43% des N+1 hommes n’envisagent jamais les conseils de leurs collègues quand les femmes ne sont que 2%.
Le chef ne se trompe jamais ?
Dans l’ensemble, les salariés Français trouvent que leurs N+1 font très rarement des erreurs (67% pour les N+1 femmes et 47% pour les N+1 hommes), voir quasiment jamais pour 1% des femmes et 18% des hommes interrogés.
Même pas peur !
Lorsque le chef se trompe, que se passe-t-il ?
76% des femmes et 72% des hommes osent notifier à leur supérieur qu’il est dans l’erreur. Cependant, il reste tout de même 24% des femmes et 28% des hommes qui préfèrent ne rien dire du tout à leur N+1.
Le chef a toujours raison !
Les salariés français ont une vision surprenante de leur supérieur lorsque celui-ci est dans l’erreur. Ainsi, 67% des N+1 femmes et 77% des N+1 hommes semblent rejeter leur faute sur une autre personne, ce qui est loin d’être responsable.
Les N+1 femmes réagissent mieux que les hommes
Si vous avez un N+1 homme, vous avez plus de risques de représailles que si c’est une femme. En effet, 66% des N+1 femmes prennent plutôt bien les remarques sur leurs erreurs (32% en tiennent compte, 34% n’en tiennent pas compte). En revanche, ce n’est pas le cas pour les hommes. Ainsi, 82% des N+1 hommes réagissent très mal aux remarques (47% en tiennent compte et 35% pas du tout).
Errare humanum est, perseverare diabolicum
Pourtant, les Français sont bien loin de dénigrer leurs supérieurs, même pour leurs fautes. En effet, 89% des femmes et 98% des hommes interrogés considèrent que tout le monde a le droit de se tromper… même les chefs !