Les employeurs jugent les licenciements comme étant trop risqués. Ils privilégient donc les ruptures par consentement mutuel qui sont en forte augmentation depuis plusieurs années.
Un nouveau record établit en 2016
Ce mode de rupture du contrat de travail négociée ne cesse de se développer. En effet, le nombre de ruptures conventionnelles entre employeurs et salariés a atteint un nouveau record en 2016, avec une hausse de 9,1% par rapport à l’année précédente, selon des données provisoires consultées mardi par l’AFP. En 2016, 389.900 ruptures de contrats par consentement mutuel ont été homologuées, sur 419 600 demandes enregistrées par l’administration, selon la Dares, le service des statistiques du ministère du Travail.
D’autre part 32.500 ruptures ont été validées chaque mois, en moyenne. Le record mensuel a été battu en juin, avec 33.500 homologations.
Un bon compromis pour le patron comme pour le salarié
Mise en place en août 2008 par le gouvernement de François Fillon, la rupture conventionnelle permet à l’employeur et au salarié de mettre fin à un contrat à durée indéterminée (CDI) d’un commun accord. Contrairement à la démission, cette mesure permet au salarié concerné d’avoir accès à l’assurance chômage.
Depuis 2008, le nombre de ruptures conventionnelles a progressé tous les ans. En 2015, 357.200 dossiers avaient été homologués (29.800 par mois). Quelque 2,48 millions de ruptures conventionnelles ont été validées depuis l’entrée en vigueur du dispositif.
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