Le thermomètre grimpe, cela n’a échappé à personne. Certains seraient prêts à tout pour échanger, sur leur lieu de travail, leur pantalon pour un short en raison de cette chaleur. Qu’est ce qui vous-en empêche ?

Le code du travail et le règlement

L’article L.120-2 du Code de travail stipule que les employeurs n’ont pas la possibilité d’imposer des contraintes vestimentaires aux salariés. Rien n’est indiqué dans les conventions collectives, mais il y a une certaine correction à avoir, c’est une question de bon sens.

En quoi consiste ce principe de bon sens ? Cela consiste à s’adapter à l’usage et au règlement : Lorsque que la chaleur survient tout le monde au bureau détache voire retire sa cravate mais il est évident que personne ne viendra en short si vous travaillez dans une société de conseil. Toutefois il est possible de demander à son employeur de pouvoir s’habiller de façon plus légère. Il y a en revanche plein de secteurs et de métiers en France où il est indispensable d’adapter sa tenue : par exemple si vous êtes cuisinier(e) car il fait très très chaud dans les cuisines des restaurants.

 

L’image de l’entreprise

L’image de l’entreprise détermine la façon dont est perçue la société par les acteurs extérieurs à l’entreprise, les concurrents et les clients notamment. Cette image est difficile à établir et parfois à conserver. Un salarié en contact avec la clientèle pourra difficilement porter une paire de tong  Ainsi si le directeur financier arrive en bermuda, il se peut que l’image de l’entreprise soit affectée, la signature d’un contrat peut échouer par exemple. Le respect et le conformisme au sein de la société reste de rigueur.

 

Retenez alors que malgré la chaleur, les salariés qui souhaitent porter des tenues plus légères doivent solliciter leur employeur. La loi n’empêche rien mais il est sage de respecter les règles fixées par la société car, selon Nadia Tagzim avocate spécialisée en droit du travail, le  « licenciement est possible mais exceptionnel ».

 

 

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