La moitié des entreprises signalent des barrières à l’embauche : c’est ce que nous montre la dernière étude publiée par l’INSEE.

En octobre 2017, la moitié des entreprises de l’industrie, des services et du bâtiment déclarent rencontrer des barrières à l’embauche qui les empêchent de recruter davantage de salariés en contrat à durée indéterminée (CDI) ou en contrat à durée déterminée (CDD) de longue durée : ces entreprises freinées dans leurs recrutements représentent 50 % de l’emploi salarié total de ces secteurs. Dans l’industrie, près de six entreprises sur dix (57 %) signalent l’existence de barrières à l’embauche. Cette proportion atteint 70 % dans le bâtiment, où les difficultés de recrutement sont traditionnellement importantes, et 47 % dans les services.

 

Dans l’ensemble des secteurs, un tiers des entreprises déclarent ne pas rencontrer de barrières. Elles n’en sont pas moins potentiellement concernées par un processus d’embauche et sont même plus nombreuses qu’en moyenne à déclarer leurs effectifs en hausse. Enfin, près d’une entreprise sur cinq ne se sent pas concernée (« sans objet »), probablement parce qu’elle n’envisage pas d’embaucher des CDI ou CDD de longue durée à court terme.

32 % des entreprises citent l’indisponibilité d’une main-d’œuvre compétente

Sur l’ensemble des secteurs, 32 % des entreprises citent notamment l’indisponibilité d’une main-d’œuvre compétente : il s’agit de la barrière la plus fréquemment citée. Le bâtiment, gros œuvre et second œuvre, l’industrie automobile et le transport routier de marchandises signalent particulièrement ce frein.

L’incertitude liée à la situation économique est citée quant à elle par 25 % des entreprises : cette barrière reflète davantage une difficulté liée à la demande qu’à l’offre. Dans l’industrie automobile, 59 % des entreprises citent ce frein.

22 % des entreprises interrogées mentionnent au moins une barrière liée au coût de l’emploi. La plus citée est le niveau des cotisations sociales (17 %), alors que le coût des recrutement et le niveau des salaires sont moins souvent évoqués (7 % chacun).

Les différentes barrières à l’embauche liées à la réglementation encadrant le marché du travail semblent jouer des rôles d’importance comparable : les risques juridiques liés à un licenciement (12 %) sont un peu plus souvent cités que ses coûts et que l’incertitude sur la pérennité de la législation (10 % chacun). Au total, 17 % des entreprises signalent au moins une de ces trois barrières.

Les barrières dues aux coûts liés à l’emploi et à la réglementation semblent être particulièrement importantes pour les entreprises du bâtiment et, au sein des services, du transport routier de marchandises.

Les PME subissent un peu plus de barrières à l’embauche que les grosses entreprises

L’importance des barrières à l’embauche décroît en fonction de la taille des entreprises. Ainsi, les petites et moyennes entreprises (PME) semblent un peu plus contraintes dans leurs embauches que les autres entreprises. Seules les difficultés liées à l’indisponibilité d’une main-d’œuvre compétente sont légèrement plus importantes pour les grandes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire (ETI) que pour les PME ; l’écart est malgré tout très faible.

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La barrière liée à l’indisponibilité de main d’œuvre compétente a un peu gagné en importance au cours des derniers mois (+ 5 points de pourcentage entre avril et octobre 2017), particulièrement dans l’industrie (+ 9 points). La barrière liée à l’incertitude sur la situation économique a en revanche légèrement diminué (– 3 points de pourcentage).

Ces évolutions récentes semblent représentatives d’un accroissement de plus longue date des difficultés de recrutement, commencé début 2016 avec la reprise économique. Celles-ci ont maintenant retrouvé voire dépassé leur niveau de 2007 dans l’industrie et les services. Elles se sont également intensifiées dans l’industrie du bâtiment, sans avoir néanmoins retrouvé leur niveau d’avant-crise.

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