Retrouver un emploi suite à une période de chômage n’est pas toujours source de bonheur. En effet, une enquête menée par le ministère du travail a montré qu’un ancien chômeur sur deux affirme ne pas apprécier son nouvel emploi. De plus, plus du tiers des personnes interrogées avouent même chercher du travail ailleurs moins de trois mois après leur sortie du chômage.

Le salaire est le plus gros motif d’insatisfaction

En effet,  parmi les principales causes de ce mécontentement, c’est le salaire qui revient le plus souvent avec 36 % des interrogés. Ensuite, c’est la durée de leur contrat de travail qui pose problème pour 26 % des sondés mais également la nature du contrat de travail (24%), le temps de travail (17%) ou encore la distance domicile-travail (17%).

En revanche, les moins de 25 ans et les personnes qui étaient inscrites à Pôle emploi pendant un an ou plus, «ont plus de chances d’être globalement satisfaites de l’emploi retrouvé», d’après les auteurs de l’étude.

D’autre part, même si l’emploi semble satisfaire le salarié, la plupart du temps, il ne correspond pas au niveau de diplôme ou à la formation initiale (43%), mais également pas à l’expérience professionnelle pour un ancien chômeur sur quatre. Cependant, si un critère est respecté (salaire, contrat, temps de travail ou distance) 31% des anciens demandeurs d’emploi se déclarent toutefois satisfait de leur nouvel emploi.

38% des anciens chômeurs ont continués à chercher un travail

D’autre part, 38% des anciens chômeurs ont également continué à rechercher un autre emploi n’étant pas satisfaits de leur job actuel. Cela s’explique notamment par la durée du contrat de travail (38 %), le métier ou le secteur (26 %), le salaire (26 %), ou encore le temps de travail (14 %). Cependant, «les conditions de travail difficiles, la distance domicile-travail ou le fait d’être en période d’essai» étaient des motifs de mécontentement «nettement moins cités» précisent les auteurs de l’enquête.

Enfin, le réseau professionnel et personnel est resté le principal moyen de retrouver un emploi (30% des anciens demandeurs d’emploi), juste devant les candidatures spontanées (27 %). En revanche, les organismes en charge de l’accompagnement des demandeurs d’emploi n’ont été cités que dans 16 % des cas.

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