Dans le malheur qu’elle provoque, la pandémie mondiale du COVID-19 offre l’occasion unique de pouvoir comparer les systèmes de santé Etats par Etats, confrontés à un mal commun. Jamais la tech n’a été d’un tel secours pour aider à leur politique de santé.
En France ?
Les consommateurs réclament de pouvoir géolocaliser et suivre le livreur de leur repas ou de leur colis. Ils apprécient les recommandations de Netflix ou d’Amazon si ces dernières sont pertinentes. La publicité doit toucher son public le plus précisément possible sous peine d’être oublié.
Tous les secteurs en saisissent l’intérêt mais on serait réticent à faire porter un carnet de santé numérique et anti-épidémique à tous les Français. A entendre certains, il vaut mieux contraindre 67 millions de Français au confinement plutôt que de les doter d’un outil de suivi individuel de leurs symptômes ou de leurs mouvements. Et ainsi leur éviter d’être confinés comme en Corée du Sud par exemple. Retracer la propagation épidémique est déjà possible en interrogeant et retraçant les lieux où se sont rendus les personnes testées positives au coronavirus.
Les entrepreneurs français de la tech regorgent d’innovations, de savoir-faire et d’équipes formées. Mais un programme européen, visant à proposer aux 500 millions d’habitants de l’Europe un outil de suivi et d’endiguement des futures pandémies prend aujourd’hui tout son sens.
Prévenir plutôt que guérir par la tech est un investissement qui se révèle en vérité moins onéreux qu’il n’y parait. Les entrepreneurs de la tech sont prêts à relever le défi.
Cette crise mondiale va permettre à quantité de Gouvernements d’étendre leurs pouvoirs de contrôle sur nos vies. Elle va permette de mettre les technologies au service de notre système sanitaire, pour en augmenter les performances et d’en réduire le coût.
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