Les Français ont été plus généreux en 2014 malgré les difficultés économiques. Mais qui sont ces donateurs ? Et quelles sont leurs causes?
Selon l’association Recherches et solidarités avec l’Institut des dirigeants d’associations et fondations, les particuliers ont donné entre 4,2 et 4,4 milliards d’euros l’année dernière, montant qui est supérieur de 4% à celui de 2013. Sur cette somme, seulement 2,4 milliard ont été déclarés aux impôts. De plus, près de 4 français sur 10 se disent être des donateurs « fidèles ».
«Même si la solidarité reste la principale motivation des personnes aisées, celle des impôts progresse de plus en plus»
Les jeunes plus généreux que les séniors
L’Alsace région la plus généreuse en termes de proportion mais l’Île -de-France vainqueur en termes de montant
Et la cause des migrants?
11% des moins de 40 ans (et 5% des plus de 70 ans) ne connaissent pas d’organisation à qui donner. Du coup, seulement un Français de moins de 40 ans sur quatre se dit prêt à donner de l’argent pour aider les migrants, contre 45% pour les plus de 70 ans. Dans un deuxième temps, lorsqu’il s’agit de donner des vêtements, de la nourriture ou des jouets, les jeunes sont plus enclin (56%) que les plus de 70 ans (53%).
La santé et l’aide aux personnes en difficulté parmi les causes préférées des français
La situation s’est améliorée pour toutes les causes, des plus traditionnelles jusqu’à des causes plus récentes. Mais en têtes de liste, on retrouve la recherche médicale, la santé et l’aide aux personnes en difficulté. En revanche, le sport, la protection des animaux ou encore les mouvements religieux ont moins la côte.
Et pour 2015?
D’après un sondage, les français donneront autant que les précédentes années. Les plus pauvres sont ceux qui ont prévu de donner moins (18% contre 21% en 2014), mais les plus aisés devraient encore une fois compenser en se montrant encore plus généreux qu’en 2014. «Il n’est pas impossible que les attentats de Paris aient un impact négatif sur le montant des dons, en 2015, déclare Jacques Malet. Mais à l’inverse, ils peuvent aussi susciter un élan de solidarité envers les victimes ou leurs familles».