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Philippe Lemoine, président du Forum d’Action Modernités et de la Fondation internet nouvelle génération a remis vendredi dernier son rapport sur l’économie française et le numérique. C’est un rapport qui avait été commandé il y a dix mois par les anciens ministre Arnaud Montebourg, Pierre Moscovici et Fleur Pellerin pour analyser la transition numérique française et proposer des pistes pour une « transformation numérique globale et durable ». Même s’il se veut optimiste en soulignant que des efforts ont été déployés ces dernières années, le rapport souligne que les entreprises françaises accusent un retard important. Et ce n’est pas lié à un problème de désintéressement des Français, mais plutôt des entreprises elles-mêmes. Selon Philippe Lemoine « cette nouvelle révolution se caractérise par le fait que les particuliers adoptent plus facilement les nouvelles technologies que les entreprises. » En s’appuyant sur des exemples précis comme le géant américain Amazon, le rapport de Philippe Lemoine fait ce terrible constat sur la vente en ligne : les consommateurs français sont beaucoup moins frileux que les entreprises. Plus de 60 % des Français auraient déjà acheté sur un site de e-commerce, mais seulement 11 % des entreprises se seraient lancées dans la vente en ligne. Selon Philippe Lemoine, il est urgent de trouver des alternatives françaises capables de rivaliser sur le terrain du numérique.

Une chance pour les start-up françaises

Dans ce volumineux rapport disponible en ligne, on peut y lire 180 propositions concernant tous les domaines, des services de proximité à l’administration et à l’industrie : tous les secteurs ont à gagner à se transformer maintenant. L’une des transformations les plus faciles selon le rapport concerne les petites entreprises françaises. Ce sont elles qui ont le plus à gagner de cette transition numérique selon Philippe Lemoine : « Une deuxième opportunité réside dans le fait que la transformation numérique peut être l’occasion de combattre cette faiblesse traditionnelle de l’économie française, celle de son tissu de petites et moyennes entreprises. Depuis quelques années, les efforts qui ont été déployés en faveur de la création d’entreprises portent leurs fruits : près de 300 000 entreprises nouvelles chaque année, auxquelles s’ajoutent les auto-entrepreneurs. Mais il faut engager une nouvelle bataille : celle de la croissance de ces entreprises nouvelles. Et de ce point de vue, le numérique sera un accélérateur. » Il cite des exemples concernant la mobilité, avec des entreprises comme BlaBlaCar (devenue leader européen du covoiturage), Uber ou Drivy qui ont su profiter de la tendance aux usages collaboratifs et modifier le paysage des transports français. « Sous l’impulsion des usagers français de plus en plus connectés et exigeants – avec des taux d’usage numérique de 12 à 20 % supérieurs à la moyenne européenne – ces mutations vont s’accélérer. »

Il est encore temps d’être à la pointe

Le message principal du rapport n’est pas une surprise : pour survivre aujourd’hui, il faut se reconvertir au numérique. Et pourtant, trop nombreuses sont encore les entreprises françaises qui rechignent à s’y mettre. Dans un secteur en plein essor, profiter de la vague maintenant, c’est être en avance sur la transition numérique française. Pour ceux qui hésitent encore, rappelons qu’il n’est pas besoin d’être un as en informatique pour créer son site internet. Avec les plateformes en ligne comme 1&1, pas besoin de programmateur ou de designer, tout le monde peut s’y mettre : des outils simples sont mis à votre disposition pour faciliter votre transformation numérique. Profitez des réticences de vos concurrents pour prendre de l’avance.

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