Les zones d’emploi où se situent les grandes agglomérations bénéficient des plus forts taux d’arrivées d’emplois, qualifiés ou non qualifiés, dépendant d’entreprises extérieures au territoire. Le taux médian y est de 2 % par an entre 2011 et 2013 ; il est deux fois plus élevé que pour l’ensemble des zones d’emploi.
Le taux de création d’emplois dépendant de sièges extérieurs progresse
Parmi les zones qui comptent plus de 230 000 emplois, Strasbourg (1,7 %) et Nice (0,8 %) sont en retrait pour les flux d’arrivées d’emplois. Les zones d’emploi qui entourent les grandes agglomérations sont également gagnantes, à proximité de Marseille, de Lyon ou de Paris. Malgré des évolutions d’emplois globalement défavorables, les zones d’emploi proches de Lille bénéficient de créations d’emplois. Le taux de création d’emplois dépendant de sièges extérieurs à la zone progresse même par rapport à 2008, notamment dans les zones de La Flandre-Lys, qui compte 37 000 emplois au total, et de Roubaix-Tourcoing (143 000 emplois).
Dans les zones d’emploi de taille plus modeste (moins de 35 000 emplois), lorsqu’elles sont plus éloignées des métropoles, les taux d’arrivée d’emplois sont faibles. Certains territoires ont perdu de leur attractivité pour les emplois productifs par rapport à 2008. C’est le cas de la majorité des zones d’emploi de Bretagne, de l’extrême sud-est de la France et du Sud-Ouest en dessous d’une ligne Bordeaux-Toulouse.