Vous voulez monter votre boîte et vous vous dites qu’il vaut mieux aller chercher de l’argent chez des business-angels ou des fonds de capital-risque afin de recruter les meilleurs et de vous lancer plus vite ? ou alors vous avez déjà votre boîte et vous avez besoin d’argent pour accélérer votre développement ou lancer votre société à l’international ?
J’ai déjà fait cet exercice 4 fois auprès de fonds français, européens et américain : 3 fois pour une start-up que je dirigeais depuis Hambourg et une fois pour Qapa. J’ai réussi à découvrir pourquoi les fonds choisissent d’investir sur telle boîte et pas sur telle autre.
Voici la recette que j’applique depuis 7 ans et qui marche !
1 – La dream team
Les business-angels et les fonds de capital-risque investissent d’abord sur une équipe. Il faut donc que vous présentiez la meilleure équipe dans votre dossier.
Qu’est-ce-qu’une bonne équipe ? C’est une équipe avec des talents dans des domaines complémentaires (par exemple 1 directeur technique et un commercial) et qui a déjà dans la majeure partie des cas des expériences similaires.
2 – Un gros marché
Souvent, on parle de l’idée : pour lancer une boîte il faut avoir une idée voire une bonne idée. Certes mais si votre volonté est de faire une levée de fonds il faut avant tout avoir un gros marché ! Cela ne sert à rien de démarcher des business-angels ou des fonds de capital-risque si vous avez décidé d’adresser un petit marché comme celui de l’alimentation pour poissons : cela ne veut pas dire que vous n’allez pas réussir à être leader sur votre marché et à gagner bien votre vie mais ce type de projets n’intéresse pas ces fonds-là. Donc pour être sûr de lever des fonds, il faut que votre idée s’applique à un gros marché en terme de valeur.
3 – Un gros marché sur lequel il ne s’est rien passé depuis des années
Pour avoir le maximum de succès, il vaut mieux lancer sa société sur un gros marché sur lequel il ne s’est rien passé depuis des années. C’était le cas pour le marché de l’emploi pour www.qapa.fr : en effet, l’emploi est un gros marché mais les acteurs leaders n’ont apporté aucune innovation, que ce soit une innovation d’usage, technologique, de business-model depuis plus de 10 ans et en conséquence le marché s’est retrouvé bloqué avec de vieux acteurs et des vieilles solutions qui ne répondaient plus aux attentes des recruteurs mais aussi des candidats.
4 – Apporter des innovations disruptives fortes qui répondent aux attentes du marché
Pour réussir sur un marché, il faut bien sûr apporter des innovations qui répondent aux attentes de ce marché. Dans le cas de Qapa, nous avons décidé d’apporter 3 innovations majeures :
– une innovation d’usage : plus besoin de CV, tous les candidats peuvent s’inscrire sans CV et Qapa leur fait automatiquement en 3 minutes un top CV. Cette innovation permet d’accueillir sur le site www.qap.fr tous les candidats y compris ceux qui ne savent pas rédiger un CV. Cette innovation simple a permis à Qapa d’avoir près de un million de candidats inscrits sur son site en 20 mois
– une innovation technologique : il y a aujourd’hui près de 5 millions de chômeurs en France (source Ministère du Travail /Pôle Emploi, toutes catégories). En parallèle, il y a 900 000 emplois qui, chaque année, ne sont pas pourvus (source INSEE, emploi.gouv.fr). Pourquoi ? Car il n’existait pas avant Qapa de matching entre l’offre et la demande. Surtout il n’existait avant Qapa pas de matching entre les compétences et les souhaits des candidats avec les besoins concrets des recruteurs. Qapa a donc développé un outil de matching qui met les candidats en relation en temps réel avec les offres d’emploi pertinentes et les recruteurs avec les candidats pertinents.
– Une innovation économique : sur les autres sites d’emploi, les recruteurs paient entre 600 et 1200 euros pour diffuser une seule offre d’emploi. Sur Qapa, les recruteurs diffusent leurs offres d’emploi gratuitement. C’est la raison pour laquelle Qapa est le site privé qui a le plus d’offres d’emploi disponibles pour les candidats.
Aujourd’hui, www.qapa.fr c’est chaque jour :
• 3 000 candidats complètent leurs CV
• 1 500 offres d’emploi sont publiées
• 12 000 candidatures sont envoyées
• 1 200 recruteurs contactent des candidats
• 100 000 personnes visitent Qapa.
