Nous avons tous entendu des choses qui donnent envie de démarrer sa propre entreprise ou de rejoindre à un stade précoce une start-up: « suivez votre passion et vivez la vie que vous voulez » qu’ils disent ! La boîte va être vendue pour 1 milliard et vous allez passer le reste de votre vie comme une rock star!

Et nous entendons aussi parler des inconvénients évidents de la vie de start-up : les coupes dans les rémunérations quand les revenus n’arrivent pas, les longues heures de travail, et la possibilité de tout perdre si la start-up ne décolle pas. Mais il y a tout un tas de petits problèmes dont presque personne ne parle. Et ces tous petits problèmes je les ai vraiment connu quand j’ai lancé Qapa avec Olivier, Florian et Corentin.

Donc, voici le scoop. Si vous envisagez de faire le saut et de fonder ou de travailler pour une start-up, voici les pires trucs à savoir mais aussi comment s’en sortir.

La vie en start-up est prenante

Chaque matin, je passe au moins 30 minutes à me sentir comme un chat perdu, à penser à 20 trucs différents, à essayer de comprendre ce que j’ai à faire en premier. Le nombre de choses que j’ai à faire chaque jour est juste dingue et c’est presque normal de ne pas savoir par où commencer. Et quand je me décide enfin, il y a au moins 10 nouveaux trucs qui arrivent.

La plus grande chose que j’ai apprise et qui m’aide à gérer le quotidien est de choisir ses priorités. Aussi simple que cela puisse paraître, la to-do m’a très probablement sauvé la vie (ou au moins mon niveau de tension). Chaque matin, je fais une liste détaillée de toutes les choses que je dois faire ce jour-là. De cette façon, j’ai une aide visuelle qui me permet de prioriser mes tâches quotidiennes.

Je m’assure aussi de fixer un calendrier, c’est-à-dire des dates de livraison pour chaque chose que je dois faire. Même si vous êtes votre propre patron, fixer des deadlines des tâches dans votre calendrier indiquant à quel moment vous allez travailler (et ce sur quoi vous allez travailler) et quand vous allez arrêter. Cela vous évite d’avoir à constamment prendre des décisions sur la façon dont vous devriez consacrer votre temps, et vous êtes beaucoup plus productif.

La vie en start-up est stressante, même pour le meilleur d’entre nous

Lorsque vous commencez à travailler pour une start-up, en particulier à un stade précoce, il n’y a aucun moyen de savoir ce qui va se passer. Même si vous avez une idée fabuleuse et que vous avez levé une tonne d’argent, vous pouvez tout à fait rater et vous retrouver sans emploi

Peu importe votre force, il est très difficile pour quiconque de vivre dans cet état d’ambiguïté constant. Et si vous êtes l’un des fondateurs, vous êtes responsable de la sécurité de l’emploi de vos salariés, du bien-être de l’équipe que vous dirigez et de ses résultats. C’est quand même paniquant !!

Mon conseil est simple: Prenez tout un jour à la fois. Respirez. Parlez-en à quelqu’un que vous connaissez qui a traversé les phases d’une start-up avant vous (dans mon cas, c’est quelques amis proches).

Personne ne comprend ce que vous faites

Si vous avez choisi de travailler pour une start-up, je sais que vous vous souciez profondément de ce que vous faites et comment votre entreprise va changer le monde. Mais dites vous bien qu’il y a beaucoup de gens autour de vous qui ne comprendront pas ce que vous faites. Je ne peux pas vous dire combien de fois quelqu’un m’a dit: «Oh, de toutes façons, ça ne va pas marcher», ou «Vous avez quitté votre emploi pour ça? ».

Il peut être difficile de voir une bonne idée de l’extérieur. Si les gars de Twitter m’avaient demandé en 2006 ce que je pensais d’un site de média social où les messages font 140 caractères, je leur aurais ri au nez. Pas vous?

Alors, comment réagir à ces gens? Je conseillerais vivement de ne pas les écouter. Il suffit de laisser glisser les critiques. Ils vont seulement vous distraire de ce que vous êtes ne train de faire.

Je sais, plus facile à dire qu’à faire? Si vous avez des difficultés à lâcher prise, essayez de fixer un moment précis pour y remédier. Quelqu’un m’a dit un jour de passer 20 minutes chaque dimanche pour douter de moi et de faire face à la critique et ensuite passer le reste de la semaine à courir aussi vite que possible pour atteindre mon objectif.

La vie start-up a certainement ses hauts et ses bas, mais à la fin ça vaut le coup de voir quelque chose pour laquelle vous êtes tellement passionné et qui va devenir réalité. Et si vous êtes conscient des défis que vous avez et un bon plan, vous avez beaucoup de chances d’y arriver.

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