Toujours d’énormes écarts de salaires entre les femmes et les hommes :

Cadres : 18% d’écart, Ouvrière 15%, Agentes de Maîtrise : 18% et 12% pour les Employées

61% des femmes ne veulent travailler qu’en Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et PACA

 

A l’occasion de la Journée mondiale de la Femme du 8 mars 2018, Qapa.fr, partenaire emploi de tous les français, a analysé les données des femmes par rapport à celles des hommes. Des comparaisons nationales et régionales qui montrent que l’égalité des sexes au travail n’est toujours pas pour 2018 !

« Même si l’emploi repart en 2018 dans certaines régions comme l’Ile-de-France et Rhône-Alpes,  il y a toujours une pénurie de profils dans certains secteurs (informatique, logistique), certains métiers (comptable, gestionnaire de paie, soudeur, boucher, chauffeur poids lourds) et certains niveaux (techniciens dans l’industrie bac +2). Le problème est qu’il s’agit de métiers employant principalement des hommes, ce qui engendre un écart avec les femmes de plus en plus important. Un contexte paradoxal avec un emploi qui reprend des couleurs, des femmes plus en activité mais avec des différences de salaire toujours aussi importantes. La principale raison : les femmes sont beaucoup moins nombreuses à des postes  hautement qualifiés ».

Stéphanie Delestre, fondatrice de Qapa.fr

Les écarts entre les salaires diminuent… mais tout doucement !

En 2017, l’écart entre  le salaire moyen d’un cadre homme et celui d’une femme était de 21%.

Presque bonne nouvelle donc, puisque en 2018, celui-ci a baissé pour atteindre 18%. Néanmoins, toujours impossible de parler d’égalité entre les sexes. Pour les autres fonctions, même constat ! L’écart salarial entre les femmes ouvrières et les hommes, est passé de 15,5% à 14,6% et de 12,7% en 2017 à 11,83% en 2018 pour les postes d’employé(e)s.

En revanche, c’est encore pire pour les agents de maîtrise. En effet, l’écart était de 13,4% en 2017 et il atteint plus de 18,5% en 2018 !

 

Encore plus de différences régionales

En 2017, trois régions se distinguaient par l’importance des écarts de salaires entre les femmes et les hommes : le Centre – Val de Loire (20,5%), Pays-de-Loire (20,2%) et l’Ile-de-France (20,1%). En 2018, l’Ile-de-France reste en tête avec plus de 26% d’écarts. Mais à la deuxième place, c’est la région Grand Est qui détrône les Pays de Loire avec plus de 25%, juste devant la région Auvergne Rhône-Alpes avec 24%.

 

Un sexisme toujours lié aux filières

En comparant 2017 et 2018, il apparaît que certaines filières privilégient davantage les hommes que les femmes.

C’est donc toujours le cas pour les métiers dédiés aux Services à la personne ainsi que pour les postes d’Accueil ou de Secrétariat qui recrutent le plus de femmes. Côté filières qui recrutent le moins de femmes, le BTP reste numéro un, et la sécurité prend la seconde position à la place de l’agriculture en 2017.

 

57% de femmes préféraient travailler dans 3 régions en 2017… elles sont 61% en 2018 !

Si les femmes pouvaient choisir leur destination professionnelle préférée, elles plébisciteraient clairement trois régions : L’Ile-de-France (26%), l’Auvergne-Rhône-Alpes (21%) et la Provence-Alpes-Côte-D’azur (14%). Ces trois régions étaient déjà dans le peloton de tête en 2017 et comptabilisaient : L’Ile-de-France (29%), l’Auvergne-Rhône-Alpes (18%) et la Provence-Alpes-Côte-D’azur (10%).

 

Les femmes toujours attirées par des métiers « féminins »  

Fait marquant pour 2018, les femmes semblent toujours rechercher des postes et des métiers ayant une connotation purement féminine dans la culture sociétale. Ainsi, elles sont 16% à postuler pour des métiers de vendeuses en 2018 alors qu’elles n’étaient que 10% en 2017. En revanche, elles sont moins nombreuses à vouloir être secrétaires : 6% en 2018 contre 11% en 2017.

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