Au 1er janvier 2017, 66 991 000 habitants résident en France

D’après des chiffres de l’INSEE, par rapport au 1er janvier 2016, la population à augmenté de 265 000 personnes, soit + 0,4 %, comme en 2015. La population continue ainsi de croître, mais plus modérément ces deux dernières années que précédemment.

En 2016, le solde naturel a été de + 198 000 personnes. Il est inférieur de 7 000 personnes à celui de 2015 et devient ainsi le plus faible enregistré depuis 1976 (+ 182 000 habitants). Le solde naturel avait connu une forte baisse en 2015, due au plus grand nombre de décès survenus cette année-là et, dans une moindre mesure, au recul des naissances. Il était passé de + 259 000 en 2014 à + 205 000 en 2015.

Au 1er janvier 2016, avec 13 % de la population de l’Union européenne (UE 28), la France est le deuxième pays le plus peuplé derrière l’Allemagne, dont la population représente 16 % de celle de l’UE. Le Royaume-Uni et l’Italie sont les troisième et quatrième pays les plus peuplés. La progression de la population allemande est particulièrement forte en 2015, avec une hausse de près de 1 million, pour atteindre 82,2 millions d’habitants au 1er janvier 2016. Depuis 2006, les populations de la France, du Royaume-Uni et de l’Italie ont progressé, mais à des rythmes différents. Le Royaume-Uni a connu la plus forte progression de sa population (+ 7,9 %, soit 4,8 millions d’habitants supplémentaires), suivi par la France (+ 5,2 %, soit + 3,3 millions à champ constant hors Mayotte) puis l’Italie (+ 4,5 %, soit + 2,6 millions). De ce fait, en dix années, l’écart de population entre la France et le Royaume-Uni s’est réduit, alors que, dans le même temps, il s’est creusé avec l’Italie.

1,93 enfant par femme en 2016 : la fécondité baisse

En 2016, l’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) s’établit à 1,93 enfant par femme. Il était de 1,96 en 2015 et de 2,00 en 2014 (figure 4). Ces deux années de baisse font suite à huit années de relative stabilité.

La baisse récente de la fécondité est plus marquée chez les femmes âgées de 25 à 29 ans. Leur taux de fécondité a nettement diminué depuis 2014. À cette date, 100 femmes de ces âges ont 12,3 enfants ; elles en ont 11,9 en 2015, puis 11,5 en 2016. Ce mouvement de baisse, qui a démarré pour cette tranche d’âges dans les années 2000, s’est ainsi accentué sur les deux dernières années.

La fécondité des femmes plus jeunes (15 à 24 ans), stable entre 2000 et 2010 environ, poursuit sa tendance à la baisse, mais moins fortement que chez les 25-29 ans. Leur taux de fécondité est passé de 2,7 enfants pour 100 femmes en 2015 à 2,6 en 2016. La fécondité des femmes de 30 à 34 ans s’est stabilisée à 12,9 enfants pour 100 femmes en 2016. Au-delà de 35 ans, la fécondité qui n’avait cessé de progresser depuis le début des années 1980, se stabilise depuis 2014.

En France, la fécondité reste malgré tout globalement élevée. En 2014, la France est, avec l’Irlande, le pays de l’UE où la fécondité est la plus élevée. À cette date, l’ICF de la France est de 2,00 et celui de l’Irlande de 1,94 enfant par femme. Suivent la Suède (ICF de 1,88) et le Royaume-Uni (ICF de 1,81). En 2014, le Portugal a la fécondité la plus faible de l’UE avec 1,23 enfant par femme.

 

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