La discrimination au travail est un sujet tabou mais pourtant très présent dans nos esprits.
La discrimination au travail est une crainte présente chez un salarié sur deux, selon une étude TNS Sofres.
Un salarié sur deux craint d’être discriminé au cours de sa carrière. Au total, 52% des salariés redoutent une discrimination contre 55% en 2016. Cette peur de la discrimination demeure plus forte chez les femmes (56%) que chez les hommes (48%).
Les femmes sont néanmoins beaucoup plus confiantes que les années précédentes. La confiance dans leur avenir dans l’entreprise rejoint celle des hommes (72%, +9 points en trois ans), la crainte d’être discriminée dans sa propre entreprise passe de 47% en 2016 à 39%, et 68% (contre 62% en 2016) ont une opinion positive de leur responsable.
Quelles sont les causes des craintes chez les salariés ?
La première crainte des salariés concernant la discrimination est : L’âge ! pour 33% des répondants. Vient en second avec 17% le niveau d’étude. Et en troisième position l’apparence physique (16%) et enfin l’état de santé (11%). Parmi la liste des craintes des salariés il y a également : la situation familiale pour 11% des répondants, à un besoin de temps partiel avec 6% ou à une grossesse pour 2% des répondants. Des résultats qui sont en net recul.
Les différences entre les hommes et les femmes
Il y a une variation des craintes entre les hommes et les femmes. Les craintes d’une discrimination potentielle pour les femmes sont tout d’abord l’âge (35%), le genre (28%), l’apparence physique (21%) et la situation familiale (17%). Et pour les hommes les principales craintes sont l’âge (32%), le niveau d’étude (20%) et les opinions politiques (13%).
C’est quoi « l’indice de facilité de carrière ? »
L’indice de facilité de carrière c’est la perception des chances d’être recruté dans une entreprise, d’occuper un poste en contact avec la clientèle ou à haute responsabilité. Cet indice reste inchangé pour les personnes ayant un handicap. Alors que cet indice a globalement progressé dans un sens positif entre 2016 et 2017 pour les profils étudiés tel que les personnes homosexuelles, les personnes originaires d’Afrique, les mères avec des enfants en bas âge, les seniors, les personnes à forte corpulence ou portant un signe religieux visible. « Les moqueries en lien avec le handicap ont augmenté de 2 points en un an », pointe l’étude, notant que ce « sujet semble délicat à aborder en entreprise ».
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