Entre 1950 et 2016, la durée annuelle du travail de l’ensemble des salariés a diminué de 23 % en France.

Jusqu’au milieu des années 1960, cette durée a peu varié, et c’est à partir de 1965 et jusqu’en 1982 qu’une part importante de la baisse intervient, en grande partie en raison de réductions collectives (4e semaine de congés payés en 1968, 5e semaine et 39 h en 1981). La durée du travail s’est à nouveau repliée dans les années 1990 avec l’accroissement du temps partiel puis avec le passage à 35 h, avant de se stabiliser à partir de 2002.

Représentant à peine plus d’un emploi sur vingt à la fin des années 1960, le travail à temps partiel concerne un emploi sur dix à partir de 1983 et près d’un emploi sur cinq en 2016. Le taux de temps partiel en France (19 % en 2016), est proche de la moyenne de l’Union européenne (20 %) mais en-deçà de celui des Pays-Bas qui culmine à 51 %. Comme en Europe, le travail à temps partiel est majoritairement féminin en France. Parmi les salariés hors apprentis, il concerne 31 % des femmes contre 8 % des hommes. Dans une forte proportion (44 %), le temps partiel est « subi » et constitue une composante du sous-emploi. Les emplois à temps partiel sont souvent occupés aussi par les jeunes, les seniors et les salariés peu qualifiés et faiblement diplômés.

Certaines personnes en activité, qu’elles soient à temps complet ou à temps partiel, pratiquent des horaires de travail atypiques. En 2016, le travail du samedi est le plus fréquemment cité (35 % des salariés), suivi du travail du soir (24 % des salariés). La proportion des non-salariés travaillant le week-end et ayant des horaires tardifs ou variables d’une semaine à l’autre est supérieure à celle des salariés. Parmi les salariés, les cadres déclarent travailler chez eux et le soir plus souvent que la moyenne. Les employés, quant à eux, travaillent en forte proportion le samedi (46 %) et à un degré moindre le dimanche (25 %). Les ouvriers sont, pour leur part, plus concernés que la moyenne par le travail de nuit (14 %) et les horaires alternés (15 %).

Les horaires atypiques concernent principalement les professions qui assurent la continuité de la vie sociale, la permanence des services de soins et la sécurité des personnes. Par ailleurs, les femmes et les hommes n’exerçant pas les mêmes professions, ils ne subissent pas les mêmes contraintes d’horaires. Ainsi, les hommes employés (policiers, pompiers, agents de sécurité, etc.) déclarent plus souvent travailler en fin de semaine que les femmes employées (agents de services hospitaliers, aides soignantes, etc.).

En 2016, sur une fenêtre d’observation d’un mois, 21 % des personnes ayant un emploi ont travaillé au moins un dimanche : 19 % des salariés et 37 % des non-salariés. Les salariés travaillant le dimanche sont presque toujours concernés par le travail du samedi et souvent par les horaires tardifs ou variables.

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