Un mois avant la COP21, l’Organisation internationale du travail affirme que le risque climatique et la transition vers une économie verte peuvent conduire à des opportunités pour l’emploi, réduire les inégalités sociales et la pauvreté. L’OIT nous met en alerte si nous ne changeons pas de modèle de développement, qui selon eux, détruit des emplois, fait perdre des revenus et engendre des coûts sociaux.

Energies renouvelables : un secteur où travaillent plus de 5 millions de personnes.

L’OIT précise que si la transition vers une économie verte marche bien, il y aura un impact important sur l’emploi. Des dizaines de millions d’emplois verts ont déjà été créés. Dans le secteur des énergies renouvelables, l’effet est encore plus significatif, en effet, on peut noter une progression de 21% par an, ce qui conduit aujourd’hui à environ 5 millions de personnes qui travaillent dans ce secteur. On peut également citer que les secteurs de la forêt et de la réhabilitation des ressources naturelles ont créés 14,6 millions d’emplois.

Zambie : partenariat public privé.

Au Bangladesh, un programme d’installation d’énergie photovoltaïque dans les communautés rurales stimule le développement industriel et local en formant des emplois et en favorisant l’entreprenariat.

En Zambie, il existe un partenariat public privé, dont celui avec le groupe français Lafarge, sur la construction d’habitations durables à base de bois mais aussi sur une réforme concernant le domaine de la construction. Cela a permis de créer 4000 emplois.

Des pays comme le Ghana, la Namibie et bientôt le Maroc, préconisent de nouvelles politiques d’emploi en intégrant la dynamique verte. Les emplois verts englobent les postes dans les énergies renouvelables, mais aussi dans l’agriculture et l’industrie.

Source : le Figaro

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