Vous devez parler au grand patron ? 3 erreurs à ne pas faire !
Parler au patron de votre patron, c’est comme une entrevue. Vous avez généralement peu de temps pour faire valoir votre point de vue. Vous ne pouvez pas prévoir toutes les questions qui vous seront posées. Et peu importe à quel point vous vous en êtes bien sorti, vous vous en sortez souvent en devinant vous-même.
Tout ce qu’il faut, c’est un peu de travail préparatoire pour s’assurer que vous vous sentez plus à l’aise après ces conversations. Commencez ici, en apprenant comment éviter trois erreurs courantes que les professionnels commettent lorsqu’ils parlent au grand patron.
Erreur #1 : Lancer toutes les idées que vous avez jamais eues
Le temps passé avec le patron de votre patron ne pousse pas sur les arbres. Ce qui peut rendre très tentant d’utiliser ces précieuses minutes pour jeter toutes les bonnes idées que vous avez rapidement ou lancer votre projet de rêve. Deux mots : erreur de débutant.
La meilleure façon d’amener les hauts gradés à vous écouter est d’utiliser le temps qui vous est accordé de façon productive. Autrement dit, si vous êtes convoqué à une réunion sur un projet, n’en évoquez pas une autre à moins qu’elle ne soit pertinente. Faites un excellent travail en répondant aux questions qui vous sont posées. Et dans un courriel de suivi, mentionnez que vous avez d’autres idées que vous aimeriez partager quand il aura le temps.
Erreur #2 : Essayer d’impliquer vos collègues (et votre patron)
Le contact direct avec les cadres supérieurs est sans aucun doute l’occasion de prouver à quel point vous êtes précieux pour votre entreprise. Et c’est certainement un élément important pour vous préparer à saisir de belles occasions au travail. Mais ne le faites pas aux dépens des autres.
Maintenant, si vous parlez spécifiquement au patron de votre patron pour signaler des problèmes à votre superviseur, c’est un peu différent. Mais abordez tout de même ces conversations de façon aussi professionnelle et honnête que possible. Dire : « Je n’ai pas pu obtenir les approbations dont j’ai besoin pour un client parce que Tom est sorti cette semaine » ira beaucoup plus loin que : « Tom est totalement disparu. Alors j’ai dû me pencher en arrière pour garder le fort ».
Erreur #3 : Être trop humble
Heureusement, ce n’est pas seulement le pire des moments où vous vous retrouverez face à face avec le patron du patron. Ce peut aussi être le meilleur des moments. Il est intéressant de noter que cela peut poser ses propres défis. Comment peut-on recevoir des éloges d’un haut placé sans se faire passer pour ce porc hypocrite à deux visages ?
Tout d’abord, donnez le crédit là où il est dû. Si une armée de stagiaires ou de bénévoles s’est avérée inestimable, par exemple, dites-le. Non seulement vous aurez l’air d’un joueur d’équipe, mais cela sera compréhensible lorsque vous demanderez leur aide dans l’avenir.