Comme chaque année, de nombreux changements dans des domaines aussi variés que les vaccins, le stationnement, le montant du SMIC, etc. vont intervenir dès le 1er janvier 2018. Voici tout ce qui change le 1er janvier 2018 :

 

D’abord une bonne nouvelle : la hausse du Smic et la baisse des cotisations salariales

En effet, le SMIC (Salaire minimum horaire en France) va augmenter de 1,24 % le 1er janvier 2018,. Le SMIC va ainsi augmenter de 9,76 à 9,88 euros brut de l’heure.

Ainsi, un salarié qui touche le SMIC mensuel va gagner 20 euros bruts de plus chaque mois (pour un temps complet travaillé par mois) puis 35 euros de plus par mois à partir d’octobre grâce à la revalorisation mécanique du salaire minimum et à l’exonération des cotisations chômage et maladie. Le SMIC mensuel va peser de 1480,27 euros bruts à 1498 euros bruts (pour un temps plein travaillé).

A noter que tous les salariés profiteront de la suppression de cotisations (-3,15 %).

Mais en même temps hausse de la CSG pour tous les Français

Et oui, en même temps, u 1er janvier 2018, la contribution sociale généralisée (CSG) augmentera de 1,7 point. Cette mesure touche quasiment l’ensemble des Français y compris les retraités et doit compenser la baisse des cotisations salariales dont l’objectif est de redonner du pouvoir d’achat aux personnes qui travaillent.

Généralisation du bulletin de paie simplifié

Le bulletin de paie simplifié est étendu à toutes les entreprises françaises quelle que soit leur taille d’effectifs. près avoir été rendu obligatoire depuis le 1er janvier 2017 pour les entreprises d’au moins 300 salariés, le bulletin de paie simplifié va être généralisé à toutes les entreprises à compter du 1er janvier 2018.

L’objectif du nouveau bulletin de paie : plus de lisibilité et plus de pédagogie. Ainsi, la nouvelle fiche de paie voit son nombre de lignes divisé par deux. Les libellés sont désormais plus clairs, avec une structuration par postes de charges.

Le nouveau bulletin de paie permet de comprendre facilement les montants de cotisations dus par les salariés et les employeurs, en tenant compte des exonérations dont ces derniers peuvent bénéficier. Elle fait également apparaître le montant total des allégements de cotisations ou l’exonération totale des cotisations versées à l’Urssaf (hors cotisations chômage) pour les salaires.

Autre exemple, les lignes de cotisation de protection sociale seront regroupées par risque couvert : assurance chômage, assurance retraite ou encore assurance santé. Les autres contributions dues par l’employeur fusionneront en une seule ligne.

Plan de mobilité obligatoire dans les entreprises

A compter du 1er janvier, les entreprises de plus de 100 personnes auront à présenter un « plan de mobilité » (PDE) « pour améliorer la mobilité de son personnel et encourager l’utilisation des transports en commun et le recours au covoiturage ».

Réduction du CICE

Le CICE est le remboursement de charges patronales appliqué aux très bas salaires pour encourager les entreprises à recruter . Le taux du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi va cependant être réduit en 2018 pour passer de 7% de la masse salariale à 6%.

Augmentation de la rémunération légale des stagiaires

La rémunération légale des stagiaires passe à  577,50 euros mensuels contre 554,4 euros en 2017. Pour rappel, la rémunération de stage est due dès que la durée du stage excède deux mois consécutifs.

 

Et aussi :

Un prélèvement forfaitaire unique sur l’épargne

Le prélèvement forfaitaire unique (PFU) d’un montant e 30% (incluant les prélèvements sociaux) est mis en place sur l’ensemble des revenus issus de produits d’épargne (rémunérations ou opérations de cession) : actions, obligations…

Cette nouvelle fiscalité ne s’appliquera toutefois pas aux livrets réglementés (Livret A, LLDS), aux PEA (épargne en actions), aux plans épargne logement (PEL) ouverts avant 2018 ou aux contrats d’assurance-vie de moins de 150.000 euros et gardés plus de huit ans. Les plans épargne logement (PEL) ouverts à partir de janvier y seront donc soumis.

Changements à venir sur le statut des indépendants

Les indépendants vont voir leur régime social progressivement intégré au régime général et bénéficieront de deux baisses de cotisations (-2,15 points sur les cotisations famille, et exonération accrue des cotisations d’assurance maladie et maternité). Concrètement c’est la disparition du RSI pour être intégré dans le régime de la Sécurité Sociale.

2 diagnostics supplémentaires si vous souhaitez louer un logement

Nouvelles obligations pour les propriétaires qui souhaitent louer leur logement vide ou meublé dont l’installation électrique ou le diagnostic date de plus de 15 ans : à partir 1er janvier, deux nouveaux diagnostics concernant les installations d’électricité et de gaz devront être réalisés par un professionnel accrédité et annexé au contrat de location du locataire.

Hausse des tarifs réglementés du gaz de 7%

Les tarifs réglementés du gaz naturel vont augmenter de 7% en janvier.

Hausse de la fiscalité des carburants

Les prix des carburants vont augmenter de 7,6 centimes par litre pour le gazole et 3,84 centimes pour l’essence.

Généralisation du « chèque énergie »

Le chèque énergie », expérimenté depuis 2016 dans quatre départements, sera étendu à tout le pays et versé désormais automatiquement. Le dispositif, qui vise à aider les ménages aux revenus très bas (moins de 7.500 euros annuels pour une personne seule ou 16.100 euros pour un couple avec deux enfants) à payer leur facture d’énergie (gaz, électricité, fioul, bois…) viendra ainsi remplacer les tarifs sociaux de l’électricité et du gaz. Ce chèque énergie devrait aider environ 4 millions de foyers français.

La prime à la casse automobile

A partir du 1er janvier 2018, l’Etat va offrir 1.000 à 2.000 euros aux automobilistes vendant leur vieille voiture (avant 1997 pour les modèles essence, 2001 ou 2006 pour les diesel) pour en acheter une récente. Une prime qui atteindra 2.500 euros pour l’achat d’un modèle électrique.

 

Et encore …

Nouvelles obligations vaccinales

Tous les enfants qui naîtront à partir du 1er janvier 2018 devront être vaccinés avec 11 vaccins au lieu de 3 aujourd’hui obligatoires. S’ajoutent donc aux vaccins de la diphtérie, tétanos et poliomyélite, huit autres vaccins  : coqueluche, rougeole, oreillons, rubéole, hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae, pneumocoque, méningocoque C.

Ces onze vaccins seront indispensables pour pouvoir entrer dans une crèche ou une école.

Hausse de deux euros du forfait hospitalier

A partir du 1er janvier 2018, le forfait hospitalier augmente de 2 euros par jour. Le forfait hospitalier passe de 18 à 20 euros pour les hospitalisations et de 13,5 à 15 euros pour les hospitalisations en unités psychiatriques.

Hausse encore des amendes en cas d’infraction de stationnement

Ce sont les villes maintenant qui vont fixer elles-mêmes les prix du stationnement et des amendes. Attention dans certains villes les amendes vont atteindre 50 euros.

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