Jean-Marc Ayrault, le premier ministre, reçoit aujourd’hui et demain les partenaires sociaux pour recevoir leurs recommandations concernant la réforme des retraites.

Afin de combler le déficit de 20 milliards d’euros prévu pour 2020, Jean-Marc Ayrault a déjà annoncé qu’il ne rallongerait pas l’âge légal de départ à la retraite. Restent donc à priori 2 solutions :
– l’augmentation des cotisations pour les salariés et les entreprises
– l’augmentation de la CSG
alors même que la majorité avait refusé toutes ces propositions lorsqu’elles avaient été faites par le précédent gouvernement.
Les Français ne sont favorables à ni l’une ni l’autre mais plutôt à un allongement de la durée du travail (source Institut Montaigne) jusqu’à 43 ans de cotisation (durée mise en place pour les natifs de 1975 et après). Reste là aussi un point en suspens : l’alignement de la durée du travail entre les salariés du privé et les fonctionnaires.
Mais l’allongement de la durée de cotisation ne pourra être mise en place qu’en 2020. En attendant, il faut trouver des mesures à court terme : en plus de l’augmentation des cotisations pour les salariés et les entreprises et de l’augmentation de la CSG, sont suggérés la sous-indexation des pensions des retraités, la suppression de la déduction d’impôt de 10% au titre des frais professionnels pour les retraités, la réduction ou la suppression des droits familiaux qui correspondent à une majoration de 10% des retraites pour les hommes et femmes qui ont eu au moins 3 enfants, une convergence des retraites des fonctionnaires et des salariés des régimes spéciaux (EDF, RATP, SNCF, GDF).

En plus Jean-Marc Ayrault a annoncé que cette réforme devra prendre en compte la pénibilité des métiers et rétablir les égalités hommes-femmes.

Le projet de loi doit être présenté le 18 septembre au conseil des ministres.

Previous post

Un CV en 2 pages, ça passe ?

Next post

Ras le bol des impôts