Il y a des histoires de vie… qui font rêver. C’est aujourd’hui le cas de Colette qui, à 91 ans, vient de soutenir sa thèse sur le thème suivant : « Les travailleurs immigrés à Besançon dans la seconde moitié du XXe siècle. ». Beau programme, et surtout, belle mention !

Il aura fallu trois décennies à cette femme pour terminer son travail de fourmi qui a débuté lorsque Colette Bourlier est arrivée à l’âge de la retraite.

Petit retour en arrière…

En 1985, Colette obtient son diplôme de recherche appliquée (qui n’existe plus aujourd’hui mais qui lui a permis de mener à bien ses travaux). Trente ans… c’est long, mais la nonagénaire l’explique très simplement : « J’ai mis du temps, parce que j’ai fait des pauses. » 

Mention « très honorable »

Finalement, le résultat a satisfait le jury puisqu’elle a même décroché la mention « très honorable » pour son travail. Le maire de Besançon s’est même déplacé pour féliciter cette étudiante atypique et l’Université de Besançon, où elle a soutenu sa thèse, lui a même remis la médaille de l’Université ! Chapeau bas Colette.

Colette_these
Ouest France
Previous post

Chaussure autolaçante : Nike l'a fait !

Next post

Des étudiants font campagne pour le Brexit... sur des préservatifs !